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The High Note, 2020, Peter Halley © Coline Lourme

La collection d’art du musée Hortensia Herrero à Valence 

Dans l’ancien Palais Valeriosa, le Centro de Arte Hortensia Herrero – situé en plein cœur de Valence en Espagne – a ouvert ses portes en 2023 après quelques années de restauration. Au sein d’une surface de plus de 3 500 m², répartie sur 2 bâtiments de 4 étages, ce lieu historique, devenu centre culturel, rassemble la collection privée d’Hortensia Herrero. Ainsi que les œuvres d’art contemporain d’artistes de renommée internationale. Découverte de nos coups de cœur, dont certaines œuvres du musée Hortensia Herrero créées spécialement à la demande de la mécène.  

Bulles de savon

Œuvre de Tomás Saraceno, exposée au musée Hortensia Herrero de Valence
Corona Australis 38.89, Tomás Saraceno © Coline Lourme

Avec de l’inox, du fil de pêche et du plexiglas irisé, Tomás Saraceno – artiste argentin – exploite les relations entre les êtres humains et leur environnement. Située en l’air, dans le hall d’entrée du musée, l’œuvre se compose de 6 éléments de nuages colorés et de toiles d’araignées. Tous répartis à différentes hauteurs. L’œuvre reflète sur les murs la lumière et les reflets colorés des plaques de plexiglas. Elle crée ainsi un univers magique et envoûtant. Cette première installation permanente attire les regards des visiteurs. Et elle incite à contempler les hauteurs de l’architecture historique du bâtiment.

Livre ouvert

Toile réalisée par Anselm Kiefer, exposée au musée Hortensia Herrero de Valence
Der Tod und das Mädchen (death and the maiden), 2018, Anselm Kiefer © Coline Lourme

Né à la fin de la Seconde Guerre mondiale, Anselm Kiefer est un artiste passionné par l’art, la littérature, la peinture et la sculpture. À travers ses créations, il utilise régulièrement des matériaux variés. Comme du ciment, du verre, des morceaux de tissus ou des racines d’arbres. Ses réflexions autour de l’Allemagne d’après-guerre, de la vie et de la mort lui inspirent des créations variées. C’est le cas de ses toiles d’huile acrylique avec plomb, sédiments d’électrolyse, et livres brûlés. Une composition hautement symbolique et représentative de la violence de la guerre.

Feu d’artifice hypnotique

Oeuvre d'art, réalisée par Carlos Cruz-Diez, exposée au musée Hortensia Herrero de Valence
Chromointerférence spatiale Paris 18 Pegaso, 2018, Carlos Cruz-Diez © Coline Lourme

Maître de la couleur et de l’art cinétique – aussi appelé art optique – Carlos Cruz-Diez joue avec les variations chromatiques et le mouvement. Son œuvre réalisée avec des cordons élastiques s’anime lorsque l’on passe devant elle. Et c’est pourquoi elle procure la sensation d’un feu d’artifice explosif. Ainsi, cet artiste originaire du Venezuela cherche à créer des chocs visuels. Une façon pour le visiteur de découvrir de lui-même les mélanges de couleurs et les sensations hypnotiques que peuvent avoir certaines œuvres d’art lorsqu’on les observe attentivement.

Un tunnel enchanté

Œuvre de Ólafur Elíasson, Tunnel for unfolding time, exposée au centre d'art Hortensia Herrero à Valence
Tunnel for unfolding time, 2022, Ólafur Elíasson © Coline Lourme
Tunnel for unfolding Time d'Ólafur Elíasson au musée Hortensia Herrero de Valence
Œuvre Tunnel for unfolding time, 2022, Ólafur Elíasson © Coline Lourme

Ce tunnel en écailles colorées est la réalisation d’Ólafur Elíasson, artiste islandais danois. Située dans un couloir fermé, cette installation – spécialement créée pour le musée – oblige les visiteurs à revenir sur leurs pas et à découvrir un tout autre univers… Lors d’un premier passage, 1035 morceaux de verre à la taille et au design différents reproduisent toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. De quoi surprendre les sens et surtout, émerveiller ! Mais, étrangement, lorsque l’on fait demi-tour, le tunnel apparaît soudainement sombre et noir… Pour l’artiste l’explication tient à l’idée selon laquelle la vie et les émotions que l’on traverse varient selon le chemin que l’on emprunte… L’expérience n’en est pas moins troublante et fascinante !

Drôle de miroir

Miroir Random Triangle Mirror, de Anish Kapoor, exposé au musée Hortensia Herrero de Valence
Random Triangle Mirror, 2013, Anish Kapoor © Coline Lourme

Figure marquante de la “Nouvelle sculpture britannique”, Anish Kapoor explore continuellement de nouveaux matériaux. Son miroir en acier inoxydable et en résine divise le monde qu’il reflète en une infinité de formes géométriques. Lorsque l’on s’en approche ou que l’on s’en éloigne, les surfaces concaves et convexes offrent d’étonnantes illusions d’optique.

Transition entre les univers

Installation Tránsito Minéral, exposée au musée Hortensia Herrero de Valence
Tránsito Minéral, 2023, Cristina Iglesias © Coline Lourme

C’est un monde nouveau que nous offre Cristina Iglesias à travers un passage dédié à relier les deux bâtiments du musée. Cet espace que l’on pourrait penser étroit joue avec la perception et les sens. Ainsi, sur le parcours, des miroirs accentuent la profondeur, tout en agrandissant visuellement l’espace. L’artiste a pensé sa création comme celle d’un univers onirique, digne d’un décor de science-fiction. Une échappatoire hors du temps pour nous reconnecter à la terre et la roche. Et aussi une autre installation in situ qui s’approprie les spécificités du lieu et le transforme en une atmosphère curieuse et immersive…

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