roubaisien, où il est installé
depuis un an, que nous
avons rencontré Antoine,
alias Lem. Portrait d’un
artiste amoureux des
friches urbaines et des
murs de la métropole.
Photos : Stephane Bruneau – Peinture murale, peinture de rue
UN BONHOMME EN BALADE
C’est au lycée que la passion de l’art gagne le jeune homme. Et ce qui lui apparut d’abord comme un passe-temps d’ado s’est transformé en véritable activité. Des formes simples et des couleurs vives seront sa marque de fabrique. « La peinture de rue, c’est une réalisation très courte pour un maximum d’impact. Il faut que ça se voie et que ça aille vite. Et puis c’est ma manière d’apporter une touche ludique et colorée aux murs de la ville. »
ROUBAIX : UN TERRAIN DE JEU RÊVÉ
Son terrain de jeu s’étend entre Roubaix, Tourcoing et la métropole, avec une prédilection pour les endroits en friche et les murs délabrés. « C’est mon côté « explorateur urbain ». Avant, je peignais de nuit, caché, mais maintenant, même si je n’ai toujours pas d’autorisation, je n’ai pas de scrupules, car ce sont des endroits abandonnés. J’aime ce côté éphémère de la ville. C’est le jeu, je l’accepte. »
Photos : Stephane Bruneau – Peinture murale, peinture de rue
Photos : Stephane Bruneau – Peinture murale, peinture de rue
D’AUTRES PROJETS EN FRICHE
À côté de ce travail en extérieur, Lem peint également sur toile. Finalement, le mural et la toile s’avèrent complémentaires et s’influencent mutuellement. Prochaine étape : l’exposition « 100 Usines », qui présentera cent petites usines qu’il a confectionnées à l’aide de palettes en bois et toutes peintes différemment. À découvrir du 7 octobre au 4 novembre à la Manufacture des Flandres de Roubaix !