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Boulogne-sur-Mer dévoile ses trésors

S’il y a bien une ville dont on peut dire qu’elle possède plusieurs visages, c’est Boulogne-sur-Mer. Premier port de pêche français, elle cache dans sa vieille ville des trésors de patrimoine uniques en France. Une crypte aux dimensions étourdissantes, un château sorti tout droit du Moyen-Age… Suivez le guide !

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Un week-end ne suffirait pas pour découvrir tous les trésors que renferme la vieille ville de Boulogne-sur-Mer. Connue dès l’Antiquité, elle fut longtemps la seule porte d’entrée vers l’Angleterre. On imagine aisément à quel point sa situation stratégique fut convoitée à travers les siècles… Se balader dans la ville haute, c’est ainsi traverser les époques, partir à la rencontre de grands personnages historiques et plonger dans des temps parfois troubles ou au contraire fastueux. Au détour d’une ruelle, le temps s’arrête. Les regards s’illuminent. Deux édifices retiennent plus particulièrement l’attention des visiteurs : la basilique Notre- Dame coiffée de son dôme gigantesque et le château, l’un des derniers exemples de châteaux forts encore debout dans le Pas-de-Calais.

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Attention, patrimoine d’exception

Patrimoine Boulogne 1

 

Patrimoine Boulogne 1

Soyons clairs, visiter la vieille ville sans faire une halte à la basilique serait un crime de lèse- majesté. Nulle part ailleurs, vous ne découvrirez un tel édifice. L’ensemble colossal construit au XIXe siècle fut inspiré de Saint-Paul de Londres, des Invalides, du Panthéon ou encore de Saint- Pierre de Rome… Rien que ça, oui. Plus étonnant encore, sous ses pieds, se cache la plus grande crypte de France. En 1827, alors que l’on entame la construction de la basilique sur les vestiges de l’ancienne église médiévale, on découvre une crypte romane dans un état de conservation remarquable. L’histoire aurait pu s’arrêter là si on n’avait pas décidé de poursuivre le travail des aïeux. Tout autour de la crypte d’origine se greffe ainsi une crypte du XIXe siècle. Un vrai labyrinthe de 1 400 m2 dans lequel vous pouvez appréhender l’histoire de la ville.

Un labyrinthe sous-terrain

Labyrinthe sous terrain

« Les visiteurs sont souvent surpris par l’immensité de la crypte et l’étendue des richesses dévoilées » témoigne Véronique Tonnel-Novak, responsable du Service d’Art et d’Histoire. « La crypte a servi de fondation à la basilique si bien qu’au l de votre visite, vous pouvez vous amuser à deviner si vous êtes sous le chœur ou la nef » poursuit notre guide du jour. Plus de 400 pièces sont présentées tout au long du parcours : orfèvrerie dont le reliquaire du Saint-Sang offert à Notre-Dame par Philippe le Bel à l’occasion du mariage de sa fille, bas-reliefs, lapidaires de toutes les époques, tableaux sans oublier les incroyables peintures qui ornent les murs. La crypte boulonnaise possède pas moins de 4 000 m2 de peintures murales. Guidé ou non, plus de 2 000 ans d’histoire s’offrent à vous. Une belle façon de découvrir la ville autrement.

Le château-musée

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A quelques pas de là, le château invite lui aussi au voyage. Entouré de profonds fossés, il est la pièce-maîtresse de l’enceinte de la haute-ville. Edifié par Philippe Hurepel, comte de Boulogne et ls du roi Philippe-Auguste, il fut l’un des plus puissants châteaux de la région. Bien sûr, il a traversé le temps non sans turpitudes et fut remanié à plusieurs reprises mais quel beau témoignage de notre histoire médiévale ! La balade des remparts vous offre des vues inédites sur Boulogne-sur-Mer mais l’intérieur vaut lui aussi le détour ! Le château d’Hurepel, transformé en musée, abrite désormais de magnifiques oeuvres léguées par des Boulonnais célèbres comme l’égyptologue Mariette, Pinart, Enlart et plus récemment Georges Mathieu. On s’y promène à travers des céramiques grecques, des collections égyptiennes, des peintures signées Corot, des sculptures de Rodin ou encore des masques d’Alaska ! Le musée rassemble un ensemble unique au monde de masques cérémoniels sugpiat de l’île de kodiak ramenés par Pinart en 1872. Un trésor parmi d’autres…

Ludivine FASSEU
Photos : Sebastien HAMELIN

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